mercredi 6 juillet 2016

L'équipage

Le capitaine 


Parti en famille, sans avoir jamais navigué, à l'âge de 29 ans, Georges Meffre voyage et navigue depuis 1979 sur tous les océans, sous toutes latitudes et en toutes saisons. Il a visité plus d'une centaine de pays et parle couramment le français, l'anglais et l'espagnol. 4 enfants dont deux adoptés "en escale" au Chili, 5 petits enfants.
« Antarctic » est son quatrième voilier, le troisième qu'il a construit en aluminium épais, au chantier Meta pour ses programmes spécifiques.
Mener une telle vie, n'aurait pu réussir sans un grand nombre d'amis et de visiteurs passionnés qui l'ont accompagnés pendant les construction, pendant leur séjour à bord, ainsi que par leur soutien moral, logistique ou financier.

Olivier Guigue: L'extraordinaire marquisien de Biarritz, cuisinier, cameraman, plongeur, pêcheur, chargé...Bonne humeur!

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Cinquième saison en Arctique. Lofotens Spitzberg, Tasmanie, cinquantièmes devant le vendee globe, Antarctique, îles du pacifique sud, Mer de Ross...












Kika

Toujours plus loin...


















Et bien d'autres qui pour la plupart continuent leurs sillages sur ou autour des voiliers de voyage.

Où allons nous?

Où allons nous?
Tous au même endroit!
L'aventure est la même pour tous: La vie. Seuls les chemins diffèrent.
Pour ce qui est du notre, le but est parcourir les coins les plus reculés de la planète. Dans ces coins là, les hommes sont encore rares. La nature est aussi belle que sauvage.
Sur les océans dans les hautes latitudes, icebergs dans le brouillard, surfs avec un voilier de 35 tonnes, impressionnants dans la nuit et survivre les humeurs de la météo demande organisation, apprentissage, équipements et courage.
Les personnes qui nous accompagnent partagent notre passion.
Oceanpassion n'est pas une entreprise qui fait ou fera un profit. Elle permet simplement de vivre des expériences "enrichissantes".

dimanche 3 juillet 2016

Spécifications du voilier "Arctic"

Dériveur intégral en aluminium épais de 14,5 m et 15 tonnes que Georges a construit lui même au chantier Meta avec l'expérience de ses deux précédents bateaux "Metapassion" 13 m et "Antarctic" 20 m. Ce bateau robuste est stable grâce à un lest important, 8 tonnes Il autorise des manœuvres qui seraient impensables avec une unité conventionnelle.
 En plus du fond 20 mm en aluminium, les réservoirs de coque doublent et renforcent si besoin était ce fond. L'antifouling n'est pas une peinture fragile.

 Comme les deux précédents voiliers, la coque, après sablage est recouverte de zinc inorganique silicaté. C'est une parfaite protection anti-électrolyse mais aussi une couche dure qui résiste aux échouages et à-terre-issages quotidiens. C'est ce qui rend ce voilier exceptionnel, sa capacité  à s'échouer sans aucun problème. Son faible tirant d'eau, 85 cm lui permet d’accéder aux zones calmes inaccessibles aux voiliers quillards.

Le mat, 15 mètres est relativement court pour un voilier de cette taille. Avec un gréement surdimensionné, "Arctic" est un voilier adapté au gros temps. Au cours du convoyage et de la saison en Norvège, les options de simplicité et de robustesse ont été largement validées. Le spi asymétrique 130 mètres carré est réservé aux eaux relativement plates et aux brises régulières. Il permet au bateau d'être aussi performant par petit temps.





Adapté aux climats froids, un poêle chaudière et le circuit moteur alimentent le chauffage central, cinq radiateurs, un aérotherme et chauffe-eau 60 litres. Douches à volonté grâce a un second chauffe-eau gaz. Les réservoirs eau douce contiennent 1600 litres.

Le carré/cuisine largement ouvert vers l'extérieur est confortable et sécurisant. C'est un refuge agréable aussi bien en navigation qu'aux mouillages. Le bateau est conçu pour accommoder 8 personnes.

Autres voiliers de Georges, voir site: metapassion

Antarès




















 Metapassion















Antarctic

Construction de "Arctic"

Recette pour construire un bateau.
Prendre une tôle d'aluminium de l'épaisseur voulue et de dimension suffisante pour accommoder le posé des bordés. Il faut en général assembler, (opération délicate qui demande de l'expérience car la soudure déforme) plusieurs tôles pour avoir la longueur adéquate.
Le cabinet d'architecture naval Joubert-Nivelt fourni ce tracé, un plan de cotes ou les dimensions sont indiquées. Une ligne de foi, corde à piano est tendue sur la tôle, et l'on reporte tout les mètres les millimètres indiqués sur le papier.
Ensuite on trace par les point obtenus,  le bord du bordé.
Scie circulaire pour couper à quelques millimètres à l'extérieur du trait, puis rabot électrique, avec un certain doigté, on affleure pour avoir un bord parfait.
Un chanfrein irrégulier, croissant décroissant est nécessaire sur les bords qui vont recevoir les soudures.







Il n'y a plus qu'à assembler les cinq tôles pour obtenir une coque. Cette opération mise au point par Patrice Passinge le second directeur du Chantier Meta, relativement rapide. Les point de soudures sont effectués à quelques centimètres les uns des autres comme on tirerait un fermeture éclair. La coque reste souple, déformable tant que l’ensemble des renforts du pont, cockpit, roof ne sont pas soudés. La fermeture de l'étrave est un petit exploit à  chaque fois et il vaut mieux demander conseil aux anciens


  Il est préférable d'avoir un atelier étanche aux courants d'air pour les soudures, et tempéré car l'aluminium peut devenir bien froid ou bien chaud.

Ingrédients: Tôles d'aluminium, soudure, bouteilles de gaz, consommables disques de coupe de ponçage...
Pour les amateurs attention, vigilance contre les agressions physiques, bords coupants, pièces de grandes dimensions, chaleur des soudures, gants, tablier de cuir et protection contre le bruit.
Vos membres restants seront utiles pour les futures manœuvres de voiles...

Un pont roulant, un bon poste à souder, une solide équipe d'outils électroportatifs, et surtout si vous êtes seul, une palanquée de mois, quelques dizaines pour un projet comme Antarctic 20m.
 Une fois la coque assemblée, avec barreaux, renforts de cadènes, retournement pour soudures extérieures, plusieurs passes, selon épaisseur, sont nécessaire . Soudures seraient possibles à l'envers par un soudeur chevronné mais le meulage adéquat  de ces mêmes soudures est une opération difficile, impossible d'obtenir une coque parfaite.
Re-retournement. Réservoirs, berceau moteur, entrées et sortie d'eau, gouvernail, puits de dérive, davier d'étrave, balcons, fausse quille, passage d'arbre d'hélice, taquets et renfort de winchs, hublots et capots.
Ça y est c'est fini..... La coque
Bon courage pour les aménagements et les finitions.

 Autres solutions, demander à Meta:
-Un kit de coque
-Une coque finie
-Un bateau prêt à naviguer....

Archives Eté 2013 Le Cercle Polaire avec "Arctic"


L'ancien site Metapassion 

Six mois de navigation, départ 2 mai Castelnaudary,  Canal du midi vers Bordeaux,
Ici le bateau avec son mat à Agen.
La dérive a du être légèrement baissée car elle ne passait pas sous certains ponts.
Une grosse semaine pour 67 écluses, parfois en solitaire, parfois pendant les deux weekends, avec une tribu de joyeux visiteurs.


A Bordeaux dans le carré, Olivier vient d'embarquer à l'improviste, ses premiers pas dans "sa" cuisine, nous resterons six mois ensemble...Je ne le connais pas encore mais Olivier avec sa gentillesse et sa patience va faire l 'unanimité auprès des visiteurs. Cette saison sera la sienne...



 C'est parti, Cyrille premier équipier sur le trajet Bordeaux - Lorient,  et qui travaille chez Dassault, vient de nous installer le pilote automatique... Nous ne sommes plus obligés de nous relayer à la barre. Contrairement au capitaine, mes deux compagnons sont ravis lorsque le bateau saute par-dessus les vagues et rigolent à chaque gerbe d'embruns, ils seront servis.
A part cette belle après midi devant lorient, les vents nous sont contraires et le resterons dans la Manche pour la semaine à venir. Pour cette raison nous choisissons d'emprunter le canal Saint Georges, c'est à dire le passage entre L'Irlande et l'Angleterre. 


Nous faisons une escale en Irlande à New Ross. A départ c'était pour rendre visite à l'un de mes amis Irlandais, John (teeshirt rouge est capitaine de ferry) qui est parfois mon voisin à Issel  en France.


Mais cette escale devient une escale technique car il nous faut réparer la dérive suite à une erreur de  construction. Le temps reste superbe pendant
quatre jours, nous travaillons d’arrache-dérive toute la journée et sommes invités le soir par nos amis dans les divers Pubs et clubs de la ville. Jean Paul notre danseur... émérite... le succès!






Comme dans tous les détroits, un très fort courant de marée balaye le passage entre l'Irlande et l’Écosse. Il faut savoir attendre dans des zones calmes, près du rivage ou derrière les îles puis foncer lorsque le flot est favorable.
J'aime les bras de mer et les passages entre les îles, les canaux par contre me semblent une prison pour un voilier tel que le mien. Mais Jean Paul et Olivier, mes équipiers, rêvent de pêcher le monstre du Lochness... Alors, Let's go pour the Caledonian Canal qui traverse le nord de l’Écosse.

Le canal Calédonien est confortable, bonne largeur  belles écluses et nul besoin d'enlever le mat.
C'est le printemps, immenses rhododendrons en fleurs. Au niveau du Loch Lochy et jusqu'aux écluses de port Augutus qui donnent accès au loch Ness, la végétation, le long du rivage est splendide et nous regrettons d'avoir si peu de temps.






Chaque soir le crépuscule s'allonge sensiblement et bientôt la lueur du jour deviendra constante. La nuit va disparaitre pour quelques mois, jusqu’à notre retour.











Nous sommes en retard, la météo, sans être méchante, n'est pas du tout coopérative. A force de voiles et de moteur nous faisons grimper la latitude. Des centaines de plateformes encombrent le tiers central de cette partie de l'océan. Nous zigzaguons entre les obstacles et les supply-ships.
Nous sommes sur une autre planète, pauvres dauphins. Tout ce tracas pour que les humains puissent s'entasser dans les embouteillages polluants sur les périphériques des grandes villes du sud!




Les montagne de la Norvège sortent de la grisaille. La neige couvre encore les crêtes. Du Nord au Sud du pays, les sommets forment une chaine régulière de pics et de pentes abruptes. Par beau temps on peut apercevoir quelques beaux glaciers.


Les fjords pénètrent comme des fissures qui serpentent et disparaissent vers l'intérieur.
La côte est bordée d'archipels de façon quasi continue, relativement à l'abri de la houle au moteur jours et nuits (si l'on peut dire car le soleil ne se couche plus) nous grignotons vers le nord le millier de kilomètres qui nous sépare de notre but, le port de Bodo


 "Arctic" est à pied d’œuvre, les premiers visiteurs embarquent, bateau complet, huit à bord.
Une petite brise nous accompagne à travers le golfe vers les Lototens.
Avec le soleil permanent, nos équipiers ont bien du mal à trouver le sommeil, ils sont venus pour voir le soleil, à MINUIT!

Ce n'est pas juste la faute aux les apéros et aux bains de minuit dans l'eau glacée, mais avec cette lumière extraordinaire, l'ambiance de mon équipe à bord frise le délire.
Un départ sous voile dans un vent musclé à trois heures du matin m'a laissé un souvenir impérissable, mon équipage en transe dansait et sautait  avec les vagues sur le pont. Par chance, personne n'est tombé à l"eau!



 Les Lofotens, c'est  cela. La baie de Rio,  le port de Sydney et la Patagonie, spectaculaires, peuvent aller gentiment se rhabiller. Ici, l'eau de l'arctique et le relief violent se mélangent dans la lumière douce.
L'émerveillement est garanti, en continu, car le spectacle n'est pas restreint à un lieu ou un autre. Nous avons au cours de la saison longé des centaines de kilomètres de côtes sans ressentir le déjà vu.


Arctic est bien le bateau idéal au Lofotens car, il "épouse" aussi le relief. Aussi bien les plages que les creux de rochers où il serait impensable d'amener un "vrai" voilier. Les aller-retours  à terre avec un équipage moyen de huit personnes et les communications boat-shore en sont grandement facilitées.
Encore et toujours soleil de minuit!



Les Lofotens et les Westeralens plus au Nord, sont un puzzle d'îles entrecoupées de canaux-fjords. Ceux ci permettent, suivant la météo, en passant d'un côté à l'autre sous le vent, de naviguer relativement à l'abri du gros temps et de la houle.  De nombreux ponts joignent les îles et le tirant d'air standard de ceux-ci est en général de vingt mètres, ce qui est parfait pour nos dix huit mètres.


La fréquentation est très faible, les quelques "voisins" rencontrés à terre, ou dans des canots, sont en général des norvégiens du Sud en vacances et ravis de la rencontre, heureux de nous renseigner sur le pays.
Depuis de siècle, l'histoire des Lofotens à été celle de la pêche à la morue. Ports et constructions sont le résultat de cette activité du passé. Les marinas n'existent que dans les plus grandes villes Tromso ou Bodo, rien à voir avec les parkings à bateaux de l'Europe du Sud.


Voici un vent adverse. détail de carte, quelques kilomètres carrés, qui permet de se rendre compte de la multitude et de la complexité des archipels qui bordent la Norvège sur plus de mille kilomètres. Un dédale qui est souvent le bienvenus, il permet de s'abriter et en choisissant sa route et parfois de progresser un peu malgré le vent adverse.






Les bordées d'équipiers se succèdent mais l'émerveillement et le plaisir d'être ensemble sur Arctic est constant. Je pense que le confort du bateau et l'humour inaltérable d'Olivier y sont pour quelque chose. Il n'y guère besoin de donner des ordres, tous se précipitent pour les manœuvres, le poisson pêché arrive en filets, tous volontaires pour la cuisine, la vaisselle... et même l'apéro!

 A notre arrivée aux Lofotens, nos techniques de pêche n'étaient pas au point mais Olivier est très patient, Anne Flore est bretonne... peu a peu nous apprenons. Cinquante mètres de profondeur pour la morue, trois ou quatre pour les lieux noirs, les maquereaux dans les passages étroits. Maintenant nous devons arrêter les pêcheurs dès que le seau est plein.
Nos poissons sont toujours très frais, notre cuisinier-pêcheur a travaillé aussi dans une Sushi-shop, dans une pirogue polynésienne... le capitaine brandade et équipiers papillotent.









Quelques centaines de kilomètres au delà du cercle polaire, avec la proximité du Maelstrom, le plus fort courant du monde (que nous avons traversé calmement), certains tels le Capitaine Nemo, réalisent enfin le rêve de leur vie: La maitrise des océans!






L'heureux grand père avec la famille de Sébastien, le fils ainé. Cette belle équipe va accompagner le bateau pour le voyage retour.
Sébastien, Ruth, Chloé et Tristan sont des baroudeurs confirmés. Ils connaissent les vagues et le mauvais temps, sont capables de débarquer dans les pires conditions et marcher indéfiniment... Leur présence à bord change la mise, l'aventure et la science vingt quatre heures sur vingt quatre. Géologie, archéologie, photographie, ornithologie, dessin. Tous passionnés, toujours émerveillés et à l'aise sur le bateau avec les manœuvres, la navigation, la pêche, la cuisine avec Olivier qui est ravi (la photo est de lui, notez les sourires) et même les bains dans l'eau glacée.


Saison norvègienne de 2015


Souvenirs typique de saison d’été norvègien en 2015 avec Artic 47 pieds 14,5m construit lui aussi au chantier META, le troisième dériveur intégral de Georges en alu épais , fond 20mm

La saison été austral 2015 en nord Norvège s'est bien terminée.
Arctic est arrivé au terminus Pont-l'Abbé. Carénage peinture, puis modifications avant un départ pour la Patagonie.
Il est descendu via Shetlands, Orcades, Hébrides, Écosse . Ensuite ... le bateau, vendu, doit rejoindre ses nouveaux propriétaires.

En 2014
Aux îles Lofotens, contrairement aux légendes populaires, la navigation en juillet et août  n'est ni glaciale ni tourmentée. L'été 2014 a été particulièrement chaud, même au mois de juin, bien meilleures conditions météo qu'en France à la même époque. Trois mois de soleil jours et... nuits. Lors d'une balade à terre fin aout, l'ombre des bouleaux, et la fraîcheur de l'eau étaient  bienvenus. Vents faibles, trop faibles pour certains, surface de l'eau comme un lac...

Arctic était au repos sur son ber, dans le bassin d'Arcachon, beau et propre.






4 septembre 2014
Oban, port du Nord de l'Écosse. Nous passons du canal Calédonien au Crinian canal, petit canal aux écluses entièrement manuelles, portes bois que l'on ouvre et ferme en poussant avec le dos sur un grand levier de bois, vannes à manivelles...

1er Septembre 2014, Arctic se trouve sur le Loch Ness devant le fameux château avec une autre belle équipe. Direction la France, départ le 7 septembre d’Écosse

Les Lofotens semblent loin, merci à mon merveilleux compagnon Olivier, merci à Claire et son "unbelievable" équipe.

Claire, Luce, Jean François, Christiane et à côté de moi Bernard et Sandra. Photo d'Olivier avec Arctic à gauche dans le lagon de Reine's fjord. Des coeurs plus grands que le cadre de cette photo!

Mardi 10 juin. Retour à Bodo après première bordée dans les Lofotens.



Particulièrement réussie à cause du temps. Incroyable ciel bleu, baignades et shorts. Superbe balades à terre car le groupe, les familles de mon frère philippe et de ma soeur Annie, était très motivé.


 Belles parties de pêche morues, lieus et truites. Ici Pierre, l'un de mes beaux-frères, grand pêcheur devant l'épuisette...


En mai le voyage montée a été rapide, 11 jours depuis Bordeaux, mais un peu trop venteux et houleux, c'est la saison. La terre promise est atteinte toutefois.
 Ici navigations à l'abri des archipels, mouillages de rêve nombreux, quai accueillants, gens charmants. Soleil printanier certains bourgeons encore dormants, fleurs partout...



Si vous n'allez pas en  Norvège avec le voilier Arctic vous avez tort ,  mais à défaut passez donc début février à Castelnaudary, un spectacle parfois brièvement norvégien... La mer n'est pas encore là malgré les fortes marées, nous sommes ici sur le "sommet" du canal du midi à 189 m au-dessus des océans... à l'abri de la houle...
 Le vent, soit Est, soit Ouest peut être musclé, dimanche dernier, pendant une grande journée vélo sur le chemin de hallage, parfois boueux du canal du midi, entre Camargue et Sète j'ai regretté le confort de mon salon de pont...

Mercredi 5 mars 2014
Le cockpit est enfin habillé, le bois est de l'ipé qui devrait durer une centaine d'années???










7 Avril 2014
 Départ part le canal vers Bordeaux puis après mâtage et remise en place de la dérive à Pauillac, mise au point  en Gironde voilure et autre.
28 Avril 2014
Départ pour le cercle polaire, escale Golfe du Morbihan et à Lorient.
Mai, arrivée Bodo, ville sur la côte norvégienne face aux iles Lofotens avec port avec aéroport à moins d'un kilomètre et centre des ferries, quatre heures traversée environ pour Lofotens.



 Arctic est reparti vers le sud fin aout via Shetlands, Orcades et Nord Écosse.
1er au 15 septembre  Canal calédonien, ile de Jura,  Crinian Canal, Arran Island, Holly island.



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